Merci Sana de te prêter au jeu de l’interview ! Qui es-tu ?
Je suis Sana le Coguic, expert-comptable installée à mon compte depuis 13 ans, avec 3 associés et 3 salariés, et la structure se développe. J’ai toujours exercé ce métier, précédemment comme salariée.
Pourquoi LCK Associés ?
Pendant 10 ans, j’ai exercé seule. J’étais arrivée à un point de surcharge qui a failli me faire lâcher cette profession qui me passionne : entre organiser mon activité, répondre aux clients, produire, faire ma promotion, et même … acheter mes stylos, cela change du salariat ! J’ai eu une vraie prise de conscience que je ne pouvais plus rester seule, malgré le soutien indéfectible de mon mari, avec qui je pouvais parler du métier !
Quels sont tes défis en tant que dirigeante ?
Aujourd’hui, développer mon activité, en maintenant un équilibre vie professionnelle – vie privée.
Un autre défi de taille pour notre activité : la transformation numérique. J’ai choisi de monter dans le train et nous avons initié ce virage depuis 3 ans ; aujourd’hui nous envisageons de développer le cabinet en intégrant également un pôle gestion.
Comment en es-tu arrivée au Cercle Origata ?
Au départ, je voulais me confronter à d’autres entrepreneurs, vérifier que je n’étais pas seule à me poser des questions. Je me demandais quoi faire pour m’en sortir !
Le codéveloppement dans le Cercle Origata est arrivé à point nommé. J’ai alors pris conscience qu’il y a des moyens pour sortir de l’isolement et qui peuvent te nourrir, grâce aux autres.
Dans ce groupe, nous sommes tous des dirigeants. C’est le seul endroit où l’on peut échanger de pair à pair pour des questions d’entrepreneuriat. Nous avons su mettre en place un climat de confiance. Le fait de nommer les choses, de les reformuler c’est précieux. Au fil de l’eau on lâche plus facilement. Au fil de l’eau on se rend compte que les problématiques abordées parlent à tout le monde.
Cela ne parle pas aux gens qui démarrent : pour ce type de prise de conscience il faut du temps. Il faut le faire pour les bonnes raisons, parfois les raisons du désarroi. En démarrant une activité, on hésite pour des questions financières. Il faut être dans cette démarche de développement personnel. A un moment donné on se dit « il faut que je franchisse le pas ». C’est à ce moment-là que l’on investit sur soi.
Aujourd’hui je souhaite m’appuyer sur ce Cercle pour être plus précise dans ce que je souhaite faire de mon cabinet et mettre en adéquation le chef d’entreprise je veux être avec ma vision de l’entreprise. Je voudrais sortir de ce côté hiérarchique et amener les gens qui travaillent avec moi à le faire pour d’autres raisons que pour le salaire.
Il est important de sortir la tête de l’eau ! Quatre heures par mois pour sortir de mon environnement est salutaire. Ne restons pas seul, il y a des solutions.
En conclusion, si tu devais décrire ton Cercle Origata avec une image, que choisirais-tu ?
La famille.
Pour moi, une famille, cela permet de se serrer le coudes, se donner les bonnes pratiques, se dire nos quatre vérités avec bienveillance, avec l’envie de toujours faire avancer l’autre. Comme après le Covid où j’ai eu besoin d’aller voir mes proches…
C’est un lieu ressource.
Pour en savoir plus sur le Cercle Origata et la matinée découverte du 16 octobre, cliquez ICI
