Merci Christiane de te prêter au jeu de l’interview ! Qui es-tu ?
Pourquoi ShopinZen ?
A l’ère du digital, amener le client dans le réseau physique quand c’est possible est notre raison d’être : nous pensons que la sociabilisation amenée par le réseau physique constitue un lien humain important pour les clients et un moteur puissant pour les marques et la distribution.Quels sont tes défis en tant que dirigeante ?
J’ai trois grands défis en tant que dirigeante :
1/ Le développement de l’équipe : pour être capable de répondre à la demande de nos clients, c’est à la fois faire grandir l’équipe en expertise et en nombre, et développer chacun en tant que personne. Le bien-être de chacun sur le plan physique et psychologique est primordial, également pour pérenniser notre capacité à produire nos solutions.
2/ Le développement d’un actif technologique différenciant : nous avons pris le parti d’investir dans la R&D, notamment sur les algorithmes de choix et la critérisation. C’est un défi quotidien. Nous développons notamment un NER (Name Entity Recognition) intelligent, qui nous permet de détecter les critères des clients lorsqu’ils cherchent un produit.
3/ La croissance : nous devons développer notre clientèle pour pérenniser l’entreprise d’un point de vue économique, affiner notre solution, et créer des emplois. Je suis constamment sur le pont pour parler de nos solutions et établir de nouveaux contacts avec des marques et des distributeurs.
Comment en es-tu arrivée au Cercle Origata ?
Cela fait trois ans que je participe au Cercle Origata. J’y ai trouvé un lieu où je peux en toute confiance m’appuyer sur l’intelligence collective pour prendre du recul sur mon activité de dirigeante. C’est l’endroit où je peux exposer une situation qui me fait tourner en rond. Les sujets qui sont traités en séance ne sont pas forcément les miens, mais curieusement, quel que soit le sujet traité, il apporte toujours des éléments qui agissent en miroir et font écho à des sujets qui me posent question.
Très concrètement, j’ai pu exposer au sein du groupe des sujets qui ont eu un impact important sur le développement de mon entreprise. Par exemple, sur la décision d’aller développer une équipe à Madagascar : j’étais venue en me disant que ce n’était pas forcément le bon moment et que cela rajoutait une difficulté de plus, mais je suis repartie en ayant décidé de le faire. Aujourd’hui, nos développements s’appuient effectivement sur une équipe off-shore qui est une des clés importantes de notre capacité à répondre à la demande.
J’ai aussi noué des relations significatives avec certains participants, car l’intensité et la profondeur des échanges finissent par créer des relations fortes. C’est une manière originale d’élargir son réseau et les rencontres sont variées et inattendues. Il y a eu une artiste peintre notamment qui a participé au Cercle, c’était rafraichissant pour moi de sortir du monde des chiffres et d’avoir l’apport d’une artiste.
Pour finir, et c’est un point fondamental, j’ai développé une capacité d’écoute consciente sur laquelle j’essaie de m’appuyer au quotidien. Au-delà des apports concrets « business » du Cercle, le co-développement – qui est la méthode utilisée – me permet d’affiner mon écoute et la manière dont je me mets au service du sujet du jour. Pour moi, qui suis plutôt prompte à penser que j’ai compris et que je vois la solution, c’est à chaque fois bluffant de voir combien la réalité du sujet est autre, et que pour apporter une pierre utile au sujet, l’écoute est primordiale.
En conclusion, si tu devais décrire le Cercle Origata avec une image, que choisirais-tu ?
A l’instar d’Armand Duplantis, si tu ne mets pas la barre à 6m, tu ne risques pas de la passer ! Tu ne t’en rends pas compte mais ton ambition pour ton entreprise fluctue lorsque tu es seul dirigeant : « il faudrait bien que… mais…».
Le Cercle Origata, c’est pour tout dirigeant de TPE PME qui veut s’appuyer sur l’intelligence collective d’un groupe de pairs pour faire évoluer son entreprise !
Pour se redonner une ambition.